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- Le Mayet-de-Montagne -
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cahiers NMD disponibles

les habitants : les Mayetois - fiche descriptive de la commune

Historique :
Au 11ème siècle, le seigneur de Montgilbert décida de se faire construire une habitation aux dimensions plus confortables et choisit un site légèrement pentu à quelques kilomètres au nord-est de Montgilbert et baptisé "almansau", nom provenant du latin alma mansio qui signifie délicieuse demeure. Cette maison de plaisance aux allures de château fut appelé "masegotum" qui se traduit par petite résidence, d'où peut-être une autre explication pour le nom de Mayet. L'édification de ce château féodal est à l'origine d'un regroupement de population qui constituera la première communauté du bourg. Le château était implanté dans partie haute du bourg actuel. Il ne subsiste de cette époque que quelques parties annexes dont l'une est occupée maintenant par la mairie. La vie religieuse a commencé à s'organiser à partir de l'édification du château : des moines bénédictins, à l'origine aussi de l'actuel lac des Moines, défrichèrent une terre pour fonder ensuite le monastère de Châtel-Montagne; des Bénédictines fondèrent le prieuré de Montchaud, aujourd'hui disparu, près du village du Chiers; un couvent de Franciscains fut fondé par un membre de la famille Aycelin. Avec le développement du bourg, le seigneur de Montgilbert fit construire la première chapelle vicariale du Mayet dépendant du couvent de Châtel-Montagne. En 1334, le château fut réuni à la puissante baronnie de Montgilbert et se trouva ainsi enclavé en terre d'Auvergne jusqu'en 1589, malgré la lutte qui opposa les ducs de Bourbon aux comtes d'Auvergne pendant plusieurs décennies. A cette date, le roi Henri IV ratifia le don fait par Catherine de Médicis, dernière héritière du Comté d'Auvergne, à son petit fils Charles de Valois-Angoulème. Mais il prit soin d'en détacher le fief du Mayet afin de le rattacher au Bourbonnais. Cette situation a évité aux habitants de subir les affre de la guerre de Cent Ans. La paroisse connût alors une période faste, avec une expansion importante du bourg, un développement considérable de la population (jusqu'à 60 à 100 naissances par an), laquelle période s'acheva au 17ème siècle par les guerres menées par Louis XIV. Les conditions de vie difficiles firent se rapprocher noblesse locale et population essentiellement agricole, la première jouant un rôle protecteur vis à vis de la seconde. Le dernier seigneur, Jean-Louis des Bravards d'Eyssat Duprat considéré comme bienfaiteur par ses sujets devint le première maire du Mayet pendant la Révolution. En 1790, le Mayet fut choisi comme chef-lieu de canton au détriment de Ferrières pour deux raisons : la position géographique et économique du bourg et la qualité de résidence principale du plus important seigneur de la région qui possédait toute la Montagne Bourbonnaise à l'exception de Ferrières. La Révolution ne fut pas trop bien accueillie par la population et les plaies furent longues à cicatriser. La puissante famille d'Eyssat Duprat dut s'exiler et c'est la famille des Brunet La Tour qui travailla à l'expansion nouvelle de la commune au 19ème siècle. L'église fut rebatie en 1890 et 1896. Au début du 20ème siècle , la commune est traversée par deux lignes convergentes de chemin de fer économique, le célèbre "tacot", (Cusset-Le Mayet, Lapalisse-Le Mayet) lui permettant d'accroître son essor.

Curiosités locales à découvrir :
pierres à cupules au Rez Châtelus; château de la Roche; église néo-gothique du 19ème siècle; musée de l'osier (osarium)

Personnage illustre :
- Léon Chabrol, médecin à Vichy, écrivain, ancien maire-adjoint du Mayet-de-Montagne

Patrimoine local :
inventaire des croix et calvaires

Lieux-dits :
liste des noms de lieux-dits habités et non habités