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- Le Mayet-de-Montagne -
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mairie (tél : 04.70.59.70.52) ouverte : du lundi
au vendredi 09h-12h et de 14h à 17h, samedi
09h-12h
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les habitants : les Mayetois -
fiche descriptive de la commune
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Historique :
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Au 11ème siècle, le seigneur de Montgilbert
décida de se faire construire une habitation
aux dimensions plus confortables et choisit un site
légèrement pentu à quelques
kilomètres au nord-est de Montgilbert et
baptisé "almansau", nom provenant
du latin alma mansio qui signifie délicieuse
demeure. Cette maison de plaisance aux allures de
château fut appelé "masegotum"
qui se traduit par petite résidence, d'où
peut-être une autre explication pour le nom
de Mayet. L'édification de ce château
féodal est à l'origine d'un regroupement
de population qui constituera la première
communauté du bourg. Le château était
implanté dans partie haute du bourg actuel.
Il ne subsiste de cette époque que quelques
parties annexes dont l'une est occupée maintenant
par la mairie. La vie religieuse a commencé
à s'organiser à partir de l'édification
du château : des moines bénédictins,
à l'origine aussi de l'actuel lac des Moines,
défrichèrent une terre pour fonder
ensuite le monastère de Châtel-Montagne;
des Bénédictines fondèrent
le prieuré de Montchaud, aujourd'hui disparu,
près du village du Chiers; un couvent de
Franciscains fut fondé par un membre de la
famille Aycelin. Avec le développement du
bourg, le seigneur de Montgilbert fit construire
la première chapelle vicariale du Mayet dépendant
du couvent de Châtel-Montagne. En 1334, le
château fut réuni à la puissante
baronnie de Montgilbert et se trouva ainsi enclavé
en terre d'Auvergne jusqu'en 1589, malgré
la lutte qui opposa les ducs de Bourbon aux comtes
d'Auvergne pendant plusieurs décennies. A
cette date, le roi Henri IV ratifia le don fait
par Catherine de Médicis, dernière
héritière du Comté d'Auvergne,
à son petit fils Charles de Valois-Angoulème.
Mais il prit soin d'en détacher le fief du
Mayet afin de le rattacher au Bourbonnais. Cette
situation a évité aux habitants de
subir les affre de la guerre de Cent Ans. La paroisse
connût alors une période faste, avec
une expansion importante du bourg, un développement
considérable de la population (jusqu'à
60 à 100 naissances par an), laquelle période
s'acheva au 17ème siècle par les guerres
menées par Louis XIV. Les conditions de vie
difficiles firent se rapprocher noblesse locale
et population essentiellement agricole, la première
jouant un rôle protecteur vis à vis
de la seconde. Le dernier seigneur, Jean-Louis des
Bravards d'Eyssat Duprat considéré
comme bienfaiteur par ses sujets devint le première
maire du Mayet pendant la Révolution. En
1790, le Mayet fut choisi comme chef-lieu de canton
au détriment de Ferrières pour deux
raisons : la position géographique et économique
du bourg et la qualité de résidence
principale du plus important seigneur de la région
qui possédait toute la Montagne Bourbonnaise
à l'exception de Ferrières. La Révolution
ne fut pas trop bien accueillie par la population
et les plaies furent longues à cicatriser.
La puissante famille d'Eyssat Duprat dut s'exiler
et c'est la famille des Brunet La Tour qui travailla
à l'expansion nouvelle de la commune au 19ème
siècle. L'église fut rebatie en 1890
et 1896. Au début du 20ème siècle
, la commune est traversée par deux lignes
convergentes de chemin de fer économique,
le célèbre "tacot", (Cusset-Le
Mayet, Lapalisse-Le Mayet) lui permettant d'accroître
son essor.
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Curiosités locales à découvrir :
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pierres à cupules au Rez Châtelus; château
de la Roche; église néo-gothique du
19ème siècle; musée de l'osier
(osarium)
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Personnage illustre :
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- Léon Chabrol, médecin à
Vichy, écrivain, ancien maire-adjoint du
Mayet-de-Montagne
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Patrimoine local :
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inventaire des croix et calvaires
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Lieux-dits :
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liste des noms de lieux-dits habités et non habités
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